30/11/2009

Ce n'est ni Shakira, ni Katherine Zeta. Son nom c'est Marina!

L'année 2009 touche à sa fin, et voila que pointent déja quelques artistes envers lesquels beaucoup pensent que l'année 2010 sera leur année de confirmation et de succès.
Parmi ces artistes, nous nous intéressons plus particulièrement à Marina Diamandis, plus connue sous le nom d'artiste de Marina & The Diamonds.

En effet, l'année 2009 a été pour Marina une sorte de mise en bouche, avec la sortie de l'EP Crown Jewels EP sorti en juin dernier. La maison de disque 679 (qui préfère voir flopper et laisser partir des artistes géniaux tels qu'Annie, Ladytron et Little Boots...) voyant le potentiel, lui offrit donc un contrat. Résultat, re-sortie de l'excellent titre "Mowgli's Road" en octobre dont voici la vidéo :


Un clip assez simple, mais original et réussi. Le single ne servant qu'à faire le "buzz" autour du phénomène Marina & The Diamonds, le titre eu donc un succès d'estime.

Et nous voila maintenant avec le "vrai" premier single. Intitulé "Hollywood", il précède la sortie de l'album intitulé "The Family Jewels" et attendu pour Février 2010.

Toujours dans la mouvance indie pop, teinté d'un peu d'électro et de new-wave, "Hollywood", semble parti pour être un tube chez les anglais. Avec en plus des paroles déjà cultes : I'm no Shakira, I'm No Katherine Zeta, my name's just Marina!

Voici la vidéo d'"Hollywood" (qui vient d'apparaître):


On y voit Marina avec tous les codes américains (drapeaux, coutumes clichés,...) et faisant la fête avec ses amis. Un clip encore une fois esthétique mais moins original que "Mowgli's Road".

Les joies simples de la machine

Beautiful Small Machines revient ce mois-ci avec un tout nouveau single intitulé "Simple Joys".

Beautiful Small Machines est un duo electopop / alternatif de New-York. C'est la rencontre de Bree Sharp (chanteuse connue parmi les fans de X-Files avec son single Dave Duchovny et ayant 2 bons albums à son actif) et de Don DiLego, producteur de son état. En effet, le premier EP (ou mini-album) du duo, The Robots In Love EP, était à l'origine le troisième album solo de Bree. Cependant, elle demanda l'aide de Don DiLego qui, lors du mixage de l'album, apporta cette son electro-country ce qui plut visiblement à Bree. Ainsi est née leur collaboration. Voici, par exemple, "Robots In Love" :

Beautiful Small Machines - Robots In Love
 


01. Simple Joys (4 Roys & Pris)
02. Simple Joys (Mindelixir Remix)
03. Simple Joys (Zavracky Mix)
04. Simple Joys (Deckard's Piano)
05. So Long For U (Mingle Remix)

"Simple Joys" est un bon mid-tempo avec comme invité surprise Simon Le Bon de Duran Duran. Ce morceau est quand même bien sombre tant au niveau des paroles (réussies pour l'occasion) qu'au niveau instrumental, ce qui ne se retrouve pas dans leur dernier EP. Mais, "Simple Joys" donne parfois un son aérien presque d'ambiance. Pour le coup, l'apparition de Simon n'est pas anecdotique mais apporte une touche émotionnelle en plus car il faut bien le dire, les émotions sont bien là. Et ce n'est pas la vidéo qui me contredira :
I’m not feeling well (but I’ll sit real still)



Comme vous pouvez le voir, la vidéo colle bien à la chanson : on y voit d'abord Bree (avec un masque relié à des chaînes) enfermée dans une cage où elle attend peut-être sa sentence. Vient ensuite Simon qui entre dans cette cage et lui enlève ses chaînes : on sent une réelle alchimie entre les 2. Et là apparaissent les joies simples que vécurent Bree et Simon (ou peut-être était-ce un rêve) interrompu par ce qui ressemble à une alarme (pont de la chanson). A la fin, on retrouve les 2 enfermés dans la cage.

Cette vidéo semble être un clin d'oeil à Blade Runner (film que j'adore) ou peut-être pas.

Remarquez le t-shirt Duran Duran que porte Bree et les chouettes qui semblent être la mascotte de Beautiful Small Machines.

28/11/2009

Les Antilles du Nord

Le Danemark semble enfin rattraper leur retard (en matière de synthpop, j'entends) sur leurs voisins norvégiens et suédois, et ceci grâce à Antilles. Je vous rassure, il n'est pas question ici des anciennes possessions danoises aux Antilles, mais de nouveaux venus (pas si nouveau que ça en fait) sur la scène synthpop, déjà largement représentée en Suède et dans une moindre mesure en Norvège. Tout commence au début des années 2000, lorsque David Witkowski réalise une reprise de "Jerusalem" d'Alphaville. Voulant continuer dans cette voie, il écrit pendant un an plein de textes et cherche alors une personne qui pourra les interpréter. Et c'est à ce moment qu'il rencontre Anne Christine (qui vient d'un monde musical totalement différent (folk/jazz) puisqu'elle fit ses études à la Victorian College of the Arts de Melbourne). De là commence une belle histoire artistique : "A Different Place", un morceau instrumental à l'origine, permet à Anne Christine de montrer ses qualités et devenir un élément incontournable de Antilles. Suivent ensuite en 2006 l'enregistrement de "You & Me" et de "Something New".

01. Longing For The Spring
02. Nostalgia
03. You & Me
04. Another Day
05. A Different Place
06. Friendly Fire
07. Something New
08. Astronaut Dance
09. Friendly Fire [Version Acoustique]
10. Anywhere But Here

Penchons-nous à présent sur l'album, Something New, apparu en décembre 2008.

La piste d'ouverture, "Longing For The Spring" est un morceau rythmé avec un bonne basse, pleine de joie et d'oisiveté qui montre d'emblée les intentions de Antilles : remettre la synthpop au goût du jour et non plus la cantonner aux années 80. Les passages aux synthés sont particulièrement réussis et la voix d'Anne Christine sert bien le morceau. "Nostalgia" possède quant à lui un tempo beaucoup plus lent : dès l'intro, on pense à une contine. Cette chanson a un côté quelque peu naïf voire peut-être ennuyeuse et comme l'indique le titre, est remplie de nostalgie, provoquée par la contemplation du passé (photo, souvenirs, ...). Cela en deviendrait presque touchant. La troisième piste, "You & Me", est l'un des moments forts de l'album. Ce morceau se présente comme un sursaut de l'italo-disco avec notamment avec cette basse synthétique et ses synthés à gogo. La partie instrumentale de ce morceau est un régal avec ce son tourbillonnant mêlé à ces pics aigus.

Les 2 titres suivants ont des tempos lents : "Another Day" est une chanson calme, reposante, contrastant avec la précédente. L'intérêt de cette chanson réside surtout dans la mise en avant de la voix d'Anne Christine qui laisse une impression rêveuse, ce qui n'est pas le cas de "A Different Place". Au contraire, celui est très aérien et mélodique où la voix d'Anne Christine délivre une interprétation remplie d'émotions qui colle parfaitement au thème de la chanson. J'ai aussi l'impression d'entendre parfois des flûtes andines même si la plupart du temps, ce ne sont pas de vrais instruments. Au départ, on eût pu croire que "Friendly Fire", la piste suivante, était une autre "ballade" : ce n'est pas le cas. Il s'agit d'un mid-tempo au synthétiseur agréable avec une (toute) petite ligne de basse intempestive et ce qui donnent un peu de relief à cette chanson.

Intitulée initialement Serenade, "Something New" est une autre chanson entraînante (mélange de synthpop avec un peu d'italo-disco) comme "Longing For The Spring" ou "You & Me" mais qui a un côté léger, aérien (notamment grâce à ce rythme en arrière fond) et même festif que ses consoeurs n'ont pas réellement.

"Astronaut Dance" est une ode space-disco instrumentale que l'on rencontre chez Skatebård ou J-M Jarre. Maintenant que l'on a été habitué à la voix d'Anne Christine, on a l'impression qu'elle manque sur ce morceau. On a droit ensuite à une version acoustique de "Friendly Fire" sans aucun instrument électronique mais juste un piano et des violons : cette version montre que Antilles peut très bien se passer de synthés (mais pas trop longtemps). Vient ensuite le dernier titre de l'album, "Anywhere But Here", une autre ballade mais cette fois épuré au niveau instrumental presque dégraissé de toute lourdeur, se laissant ainsi écouter facilement .

Opposant un savant mélange entre des titres italo-disco / synthpop aux sonorités modernes à d'autres que l'on pourrait presque qualifier de ballade (du synthpop auquel on a ajouté des éléments acoustiques), Antilles nous offre un premier album saisissant, exploitant au mieux la voix d'Anne Christine. Le duo a défini leur propre style à travers chaque chanson qui est unique. L'album, loin d'être un simple recueil de déjà-vu et monotone, montre un duo sans artifice.

27/11/2009

A la rencontre de Rupesh Cartel


Rupesh Cartel a encore frappé : le duo vient de dévoiler leur nouvelle vidéo de "Kick Me Into Action", le second extrait de leur dernier album Anchor Baby.

Rupesh Cartel est un duo suédois composé de Viktor Ginner (chant, écriture, production) et de Daniel Gustafsson (production, ....). Le premier est aussi producteur à ses heures (il est notamment celui qui est derrière les albums de Firefox AK). Alors que leur premier album Mainland était un mélange de synthpop basique et des sons électroniques plus percutants (ils le qualifient eux-même d'album pop), le second intitulé The Disco And The What Not continue dans cette lignée avec plus de succès, à mon avis, comme le prouvent les 2 singles extraits, "Ghost White" et "Hide Like This" (dans une moindre mesure). Et puis, Anchor Baby est sorti : ce qui est étonnant avec celui, c'est que malgré le fait que les chansons soient particulièrement orientés pour les clubs avec ces sonorités electro-house et funk qui s'y dégagent, ce disque est rempli d'émotions : on pourrait presque dire qu'il a une âme.


Penchons-nous sur ce second extrait, "Kick Me Into Action". Il s'agit en fait d'un duo avec Andrea Kellerman, plus connue sous le nom de Firefox AK. "Kick Me Into Action" est une piste électronique synthpop-house typique de Rupesh Cartel qui se prête bien à la piste de danse (pourquoi ne pas l'utiliser lors de fêtes estivales?) : c'est l'un des meilleurs morceaux de l'album. Bien que sa présence semble être anecdotique, cela fait plaisir de revoir Firefox AK et le contraste et l'alternance entre les voix de Viktor et d'Andrea donnent une dimension plaintive à la chanson.


Dans la vidéo tournée à Berlin, on voit des plans de Viktor et d'Andrea (et une fois Daniel) dans des télévisions placées à différents endroits de la ville : cette vidéo fait partie de celles de Rupesh Cartel que je comprends jamais. Si quelqu'un pouvait, par exemple, m'expliquer pourquoi Viktor s'enroule des morceaux d'aluminium autour de sa tête, cela serait gentil.

19/11/2009

L'amour peut rendre stupide #2!

La vidéo du single d'Elin Lanto, "Love Made Me Stupid", vient d'apparaître!

Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Elin semble très très énervée contre son soi-disant amoureux... La vidéo utilise quelques effets (très) spéciaux. Cela la rend bizarre mais unique aussi. L'effet n'en est pas moins esthétique et agréable à regarder.

On peut cependant se dire qu' Elin, semble inspirée par une certaine Lady Gaga, et ça, c'est déjà moins glorieux, mais bon...

A noter que le single contiendra également une version typé ballade. On attend d'entendre le résultat...

Regardez dès à présent "Love Made Me Stupid" :

17/11/2009

Groove Armada ne s'agenouillera pas

Après 5 albums, Groove Armada peut encore me surprendre : c'est tout cas l'effet de leur nouveau single "I Won't Kneel". Ce titre, disponible depuis le 16 novembre en téléchargement, CD et vinyl, annonce la sortie de leur nouvel album, Black Light, prévu pour février 2010.

Produit par Andy Cato et Tom Findlay (Groove Armada, quoi), le titre est une piste pop / house pour le moins efficace, avec SaintSaviour au chant (illustre inconnue britannique qui ne l'est plus pour nous à partir de maintenant). Même s'il est similaire à "Song For Mutya (Out Of Control)" par cette voix dans le refrain côtoyant une ligne de basse typique du duo, "I Won't Kneel" repose sur une basse de synthés tourbillonnante (clin d'oeil à leurs anciens confères des années 80) : c'est comme si on entrait dès les premières secondes dans un monde de science-fiction. Le rythme, un peu froid mais entraînant, est accompagné par la voix rêveuse mais légèrement plaintive de SaintSaviour surtout dans le refrain :

I drove for miles in a city trance.
I came to ask for a second chance,
But I won't dance, no I won't dance.
I came for miles on a broken wheel.
I came to see whether love can heal,
But I won't kneel, no I won't kneel!



Avec ses spots lumineux multicolores et le costume de SaintSaviour (qui a un petit air de Robyn en prof d'aérobics ou reine intergalactique, comme vous voulez), le clip restitue bien l'ambiance de la chanson, surtout avec cet idée d'enfermement de SaintSaviour.

De plus, SaintSaviour apparaîtra sur plusieurs chansons de Black Light, ce qui laisse présager un excellent opus.

12/11/2009

Ladytron, le retour

Alors que le retour de Ladytron en studio est confirmé, on s'attendait à la sortie d'un album pour 2010 : il n'en est rien (ou presque). En effet, Reuben a récemment déclaré qu'un best of verrait le jour au printemps 2010. Ayant déjà 4 albums à son actif (604, Light & Magic, Witching Hour et Velocifero que l'on peut presque classer dans cet ordre en termes de qualité et d'impact), le groupe aura de quoi le remplir! Ce best of célébrera les 10 ans du groupe et coïncidera certainement avec la sortie du nouvel album de Christina Aguilera (qui a travaillé avec Ladytron). Pour l'occasion, des visuels de leur live (qu'il faut absolument voir) y figureront.
En bonus, redécouvrez (ou bien découvrez si vous êtes incultes), la vidéo de de "Destroy Everything You Touch" :

Siobhan et sa secrète chambre rouge!

En voilà un beau retour! Shakespear's Sister revient avec un nouvel album!


Et oui, Siobhan Fahey (ex-membre des Bananarama) est de retour en cet automne 2009 avec un nouvel album, Songs From The Red Room. Cet album comporte 14 titres, composés au cours de ces dernières années. C'est la raison pour laquelle certains titres (12 sur 14 pour être précis comme la reprise de Bitter Pill des Pussycat Dolls ) sont déjà connus par les fans. Mais il y a bien sûr des titres exclusifs!

L'album sortira ce 16 novembre au Royaume-Uni, sous le label Palare Records.

01. Pulsatron (whitey mix)
02. Bad blood
03. Was it worth it? (with terry hall)
04. It's a trip
05. Hot room
06. A man in uniform
07. You're alone
08. Bitter pill
09. Cold
10. You're not yourself
11. A loaded gun
12. Bad blood (jagz kooner mix - at edit)
13. Pulsatron (gully mix)
14. Cold ( death in vegas mix)

Pour promouvoir cet album, Siobhan a décidé de lancer en single le titre "It's A Trip". Un excellent choix. Ce titre mêlant électro avec des touches de pop/rock est vraiment addictif! Siobhan nous a fait d'ailleurs un cadeau en nous offrant un montage vidéo des plusieurs live avec le titre studio, en attendant d'avoir une vraie vidéo du titre avec elle en blonde!



PS : Un EP devrait aussi voir le jour l'année prochaine : qu'elle est gentille cette Siobhan!

07/11/2009

Katsen | It Herz!


Surprenant. C'est comme cela que l'on pourrait qualifier le nouvel (et premier) album de Katsen, intitulé It Hertz!. Katsen, duo britannique originaire de Brighton, est composé de Christopher Blackburn et Donna Grimaldi. Avec Katsen, c'est un peu comme si les synthétiseurs analogiques avaient pu vivre pendant les années 50. Comme son nom l'indique, Katsen aime les chats : c'est ce que l'on voit d'ailleurs sur la pochette.

01. Let's Build A City

02. Cherequed Flag

03. Cactus

04. I'm A Doctor

05. Island In An Island

06. What You Want

07. Drax

08. German Film Star

09. It Hertz!

10. Constellation

11. Where Nobody Can Found Us

12. Florian

Horreur! En regardant ce collage fait maison de têtes de chat et de ce qui semble être un Casiotone (que j'aime bien d'ailleurs), vous pensez que l'album n'en vaut pas la peine : cela serait une grave erreur.

D'emblée, la piste d'ouverture, "Let's Build A City" (que l'on peut voir comme une dystopie), donne le tempo : avec ses nappes au Casiotone et bips en tout genre (son de batterie "croustillant", spot, ....) un peu sombres, Katsen s’inspire de l'âge d'or du synthpop, à savoir le début des années 80 : cela se remarque nettement dans le refrain avec ce clavier dominant. En plus, les voix de Donna et de Christopher se marient très bien. Les sons Nintendo s'invitent dans "Cherequed Flag" : on a quasiment droit à un son que délivrerait un robot. Mais là, le morceau ne fait plus penser à du Crystal Castles qu'aux prémices du synthpop. Ce morceau est quand même dynamique avec le refrain entraînant que nous offre Chris, il me fait penser parfois à une libre adaptation de la Marche Impériale (soit).

"Cactus" est une cover des Pixies : un peu moins réussie que l'originale, elle est quand même tout de suite reconnaissable, même si elle est plus électronique. Leur interprétation se veut plus émotive mais il manque quand même quelque chose que rendait l'original sûrement avec la guitare (et oui, c'est comme ça lorsque l'on fait des reprises, on est obligé de comparer). Katsen s'inspire des années 60 avec "I'm A Doctor" (avec notamment la ligne de basse) : il a une fibre rock que les autres morceaux n'ont pas. Dans ce titre, il est question d'un docteur qui doit soigner une ville : peut-être est-ce une référence à Doctor Who tant par le thème et que par ces emprunts aux années 60? "I'm A Doctor" est quand même répétitif et reste facilement dans la tête. On continue dans cette répétition qui est assumée dans "Island In An Island". En effet, ce morceau est comme les matriochkas russes (oui les poupées) : on a l'impression que les paroles tournent en boucle.

There’s an island in an island in an island, with a camera taking photos of photographs

Cela deviendrait presque hypnotisant si la mélodie ne devenait pas oppressante. L'accent que prend en plus Donna (qui ne chante pas vraiment ici) le rend très sixties. L'intro de "What You Want" reprend clairement un jeu Atari des années 80. Mais là, face aux autres morceaux, cela ne prend plus car on a une impression de déjà-entendu (avec "Cherequed Flag") mais la partie sans cet emprunt est intéressant car il montre que Katsen peut faire des sons autres que old school. Mais le seul intérêt de ce morceau s'arrête bien là.

Alors que la première partie présentait le côté indie de Katsen, la seconde partie du disque est plus accessible. Ainsi, "Drax", est en grande piste instrumentale. Katsen insiste moins sur ces effets vintage ce qui rend le début fort agréable mais qui est gâché ensuite par les 2 voix qui ne vont pas ensemble pour le coup. Vient ensuite une autre cover (déjà reprise par Kish Mauve entre autres), (I'm In Love With) "German Film Star" des Passions. Et Katsen s'en sort plutôt bien, même très bien. Même si cette reprise est fidèle à la version originale, Donna et Christopher apportent en plus une touche aérienne au titre grâce à la voix de Donna qui se veut reposante. Mais ce titre est vite éclipsé par le suivant, à savoir "It Hertz!". Ce morceau est un instrumental qui sonne faux tout le le long mais qui est en même temps bien construit : on y retrouve même une guitare. Il est en fait plutôt à voir une interlude qui annonce les 3 suivants. Et oui, car Katsen nous a gardé le meilleur pour la fin.

"Constellation" est une de ces chansons qui auraient très bien pu être produite au début des années 80 : elle est entraînante à sa manière ce qui en même temps fait d'elle une chanson représentative de l'album par son thème (voyage). Les 2 dernières sont celles qui font le plus d'effets et montrent peut-être le futur chemin qu'empruntera peut-être Katsen. "Where Nobody Can Find Us" est une chanson plutôt pop alternatif où Donna y décrit une ville imaginaire : une fois que cette chanson est entrée dans la tête, elle ne peut plus en sortir ; elle a de plus un fort potentiel d'être un hit (c'est-à-dire 2 à 3 semaines dans le top 100). Je ne résiste pas à l'envie de vous montrer le clip :

















Puis vient le dernier titre, "Florian" : autant vous le dire de suite, c'est la meilleure chanson que Katsen nous a offerte depuis le début. "Florian" commence avec une petite ligne de basse qui hypnotise d'emblée l'auditeur : c'est bel et bien une ballade, menée par le son doux au synthétiseur analogique. La voix mélancolique de Donna rend le tout très aérien et chargé d'émotion surtout dans la seconde partie de la chanson. On ne peut pas être insensible devant la beauté de cette chanson.

It Hertz! n'est pas parfait mais assurément un des meilleurs album électro-indie / alternatif de l'année : Donna et Christopher n'ont pas de voix puissantes, ont des textes parfois simples mais ont des arrangements intéressants, donnant parfois la définition de l'esthétisme du duo. Comparé aux autres formations musicales s'inspirant des années 80 qui dominent en ce moment le marché, Katsen a au moins le mérite s'être approprié ce son. Il a en outre réussi quand même à allier un son rétro à un autre plus futuriste (fonctionnant la plupart du temps). Cet album est donc un (très) bon début pour ce duo où l'on voit qu'il se fait plaisir. Il va sans doute se faire une place dans la scène alternative.

Katsen est trop timide pour faire des lives (c'est eux qu'ils le disent). C'est pourquoi, pour le lancement de leur album, Donna et Chris ont réalisé plusieurs performances de certains titres de leur album, que vous pouvez voir sur leur chaîne youtube.

Je ne résiste pas à l'envie poster le live de "Florian" :




Katsen : Myspace