11/08/2011

L'étrange Sleep Party People

Si vous êtes atteints de cuniculophobie, je vous déconseille fortement que vous regardiez les vidéos (du moins celles des performances lives) de Sleep Party People qui vont arpenter cette page ce soir. Derrière ce lapin plus que grandeur nature se cache en fait un seul homme, Brian Batz, rejoint uniquement sur scène par une horde de lapins (son groupe). Détrompez-vous, ils ne sont pas si inoffensifs que ça : ne vous laissez surtout pas fasciner par leurs mélodies qui jonglent entre mélancolie heureuse et évasion lugubre, jouées tout le long du premier album de Sleep Party People.


La raison principale est qu'ils vous emmèneront loin vers un monde inconnu et fantaisiste, très étrange même : après avoir paradé dans une ville dévastée avec votre joyeuse troupe (car vous ne serez jamais seuls), vous passerez certainement un bon moment à flotter au-dessus d'une nécropole sordide, tout en étant émerveillés. Ces décors à la fois fantastiques et sinistres, qui se déclinent en de multiples formes sur l'album, ne sont pas dû au hasard mais bien de la rencontre entre piano, guitare jouant sur un mode éthéré et de froides manipulations électroniques et surtout enchanteresses : ces effets se ressentent particulièrement en live, un peu moins sur les version studio (l'album est en écoute en entier ici). Par exemple, grâce à "Our Falling Snow", vous n'écouterez plus un chant de Nöel de la même façon.


Le dernier détail à entretenir cet univers est sans conteste la voix qui délivrent des mots quasiment incompréhensibles : passée à travers de multiples logiciels, elle hante les différents rêves que l'on parcourt, nous achevant dans notre état fiévreux.


Sleep Party People : Facebook

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